Ils ont atterri au Musée de la civilisation de Québec où ils seront présents jusqu’au 15 mars 2015. Ils nous offrent ainsi la possibilité de faire leur connaissance, une occasion rare que l’on ne manquera pas de saisir, si on le peut: c’est une première en Amérique du Nord.
Une culture
Une telle exposition, car c’est bien de cela qu’il s’agit, est intéressante à plus d’un titre, culturel, intellectuel, artistique notamment. Car découvrir ce que l’on appelle la mythologie grecque, c’est s’initier à une culture qui, par l’entremise de l’empire romain, s’est largement répandue en Europe, avec des aménagements éventuels.
«La religion n’est pas l’affaire d’une croyance privée; elle est avant tout publique et concerne la communauté, d’où ses implications importantes avec la vie politique. En fait, elle ne se cantonne pas à certaines sphères de la vie quotidienne mais peut concerner tous ses aspects.
En sorte, les Grecs de l’Antiquité n’établissaient pas vraiment de différence entre le domaine religieux et le profane: chaque moment de la vie peut être rythmé par un rite plus ou moins formel, une prière, une pratique religieuse.» (La religion grecque, Wikipédia) Pour reprendre une expression moderne, la société grecque n’était pas laïque.
Des croyances
Il ne faudrait pas non plus prendre cette mythologie au sens péjoratif ou n’y voir que des représentations d’outre-temps. C’est plutôt l’occasion de réfléchir à une question fondamentale qui préoccupe les humains sans doute depuis la nuit des temps: qui sont-ils et que font-ils dans ce monde?