Le Canada célèbre cette année le 150e anniversaire des accords de Charlottetown, où a été proposée l’idée du Canada en tant que nation (entérinée deux ans plus tard). Alors pourquoi pas partir à l’Île-du-Prince-Édouard pour une balade au fil des dunes sur la côte Nord, de St. Peters à Malpèque.
Au Parc national de l’Île-du-Prince-Édouard à Greenwich, au bout d’une longue promenade de bois au-dessus de l’eau d’un étang, une plage de sable blanc déserte attend le visiteur.
Un rare exemple d’une dune parabolique, en demi-cercle, s’y dresse devant la mer. Les panneaux du sentier des dunes (2,5 km) et le très bon centre des visiteurs feront mieux comprendre le milieu si fragile des dunes et l’habitat du pluvier siffleur, une espèce menacée.
Île Saint-Jean jadis
La baie au bord du parc abritait jadis le Havre St Pierre, village acadien avant que le Traité de Paris en 1763 ne livre aux Anglais l’Île Saint-Jean, rebaptisée du nom du fils du roi George III. Pour les Mikmaqs, c’était Abegweit (ou Epekwitk), à savoir «La terre lovée sur les vagues».
Le parc Greenwich s’avère une excellente prise de contact avec la grande île en croissant de lune, après avoir débarqué du train de nuit Montréal-Moncton (dont les 19 heures semblèrent bien trop courtes tant les cabines couchettes avec douche sont confortables) suivi de 200 km de route dont le spectaculaire pont de la Confédération.