Vendredi dernier, le public de l’Alliance française de Toronto avait rendez-vous avec une myriade de personnages hauts en couleur, tout droit sortis de quelques-unes des œuvres les plus emblématiques d’Eugene Ionesco. Production originale imaginée par Véronique Auger-Drolet, Le Projet Ionesco a rempli le nouveau théâtre, emmenant les spectateurs sur les chemins du rire et de l’absurde, pendant plus d’une heure de dialogues à deux.
L’Express a rencontré les comédiens et la metteure en scène.
C’est après un «trop-plein de traduction gouvernementale» que Véronique Auger-Drolet, jeune «maman à temps plein», a décidé de se consacrer au théâtre, sa réelle passion.
À l’issu de plusieurs mois de réflexion, elle se lance dans le Projet Ionesco avec l’aide d’une amie. Pour sa première production, Veronique Auger-Drolet se fie à son instinct et choisit de mettre en scène plusieurs scénettes de Ionesco.
«Le choix était totalement égoïste», plaisante-t-elle, «j’aime beaucoup Ionesco, c’est un auteur qui peut être lu et jouer à plein de degrés différents, c’est donc très intéressant. J’ai beaucoup lu, puis après j’ai fonctionné au coup de cœur».