Les provocations de la Québécoise Denise Bombardier et les coupes de l’Ontarien Doug Ford ont été encaissées. Après ce fut le déluge, la résistance.
Personne ne semble avoir anticipé la maturité politique et médiatique des Franco-Ontariens. Tout le monde ou presque en a parlé, en particulier dans un Québec qui a mis son projet souverainiste en veilleuse. Un peu plus et redeviendrait-on Canadiens français?
Francopresse a rencontré trois témoins privilégiés de la révolution franco-ontarienne: une Québécoise à Edmonton, un Acadien à Sudbury et une Manitobaine à Québec.
Ça prend une crise
«Ça prend une crise pour apprendre l’existence de certains groupes et mieux les connaître», affirme la journaliste Colette Brin du Centre d’études sur les médias de l’Université Laval.
«Il y a une distorsion dans la façon de présenter la réalité des minoritaires tant du côté francophone qu’anglophone, y compris à Radio-Canada.»