«Les malades ont besoin d’être immergés dans un langage dans lequel ils se sentent à l’aise.»
Lorsque l’on souffre de démences psychologiques, on se retrouve placé dans des établissements de soins de longue durée. Seulement, trouver des centres francophones de la sorte en Ontario s’avère très compliqué.
La Fondation Lavoie a donc organisé vendredi 23 novembre dernier, à l’Alliance française, un forum pour développer des partenariats et trouver des solutions innovantes à cet enjeu de santé majeur de la communauté francophone de Toronto.
Perte de l’anglais
L’organisme créée par Sylvie Lavoie est née de l’expérience qu’a traversée sa mère en 2006. À cause de sa maladie, celle-ci a perdu son anglais. Cherchant à la placer dans un établissement francophone, Sylvie Lavoie a été choquée par le manque de service à Toronto.
Un constat que partage la chanteuse Louise Pitre, dans une vidéo retransmise au cours de la conférence. Ses deux parents ont eu la maladie d’Alzheimer, et son père anglophone a perdu son anglais. Elle a dû les installer à Welland pour qu’ils aient accès à un service en français.