Chaque printemps, les cerfs mâles voient leurs bois repousser, donnant à leur tête cette allure caractéristique.
Comme ces bois sont composés d’os et de tissus vivants, cela les rend uniques en leur genre. On ne connaît pas d’autre mammifère dont un appendice puisse repousser après être tombé ou avoir été coupé.
C’est dans ce contexte que des biologistes et des médecins s’intéressent à la découverte, publiée mardi, de deux gènes indispensables à cette régénération.
C’est que ces deux gènes existent aussi chez nous, où ils sont associés au développement des os. Testés par ces chercheurs sur des cellules de souris, ces deux gènes, suivant qu’ils sont activés ou non, semblent effectivement pouvoir ralentir ou accélérer la croissance des dépôts de calcium, étape essentielle à la solidification d’un os.