Pour Ariko, chanter est un acte naturel. Donc, pas trop de stress dans les coulisses, à quelques heures de leur premier concert/party de cuisine à l’Alliance française de Toronto samedi dernier.
L’ambiance est plutôt propice à la rigolade entre les trois jeunes sœurs et leur ami d’enfance, Taylor Forget, qui les accompagne ce soir sur scène. En attendant, les artistes prennent quelque temps après les répétitions pour parler de leur passion commune, la musique.
«Nos chansons parlent de boire, d’amour et de se marier!», disent-ils à l’unisson. Nous les avons apprises en famille ou à l’école. Certaines comme Blanche comme neige sont très anciennes et remontent au XVIe siècle», explique Kelly, l’aînée des trois sœurs Lefaive avant de reprendre d’un rire malicieux: «je n’écoute pas vraiment ce qui passe à la radio, car je suis très sélective. J’ai beaucoup étudié la musique à l’université, j’adore le jazz mais de tous les styles de musique, c’est le folklore traditionnel dont je me sens le plus proche, car il est authentique et naturel, c’est presque… viscéral!»
Penetang
Originaire de Penetanguishene, Ariko est un projet musical en famille. Chez les Lefaive, chanter semble être le moyen de communication le plus adapté tant l’énergie et l’osmose qui se dégagent de l’ensemble crée un tableau des plus harmonieux entraînant les cœurs et les émotions du public.
«C’est une musique qui se transmet de génération en génération. Les chansons que nous interprétons ont été chantées par les parents ou les grands-parents des gens qui viennent nous voir. Ça leur rappelle des souvenirs. Certains connaissent les paroles par chœur et c’est vraiment très beau!», s’exclame Jill.