Le gala 2019 des prix Dora Mavor Moore de la scène torontoise (pas encore le gala du 25 juin prochain au Winter Garden) récompensera les «meilleures performances» et non plus les «meilleurs acteurs» et «meilleures actrices».
L’élimination des désignations «binaires» traditionnelles, remplacées par le genre «neutre», annoncée le 25 avril par la Toronto Alliance for the Performing Arts (TAPA), se veut «inclusive» des gens qui se revendiquent d’une autre identité sexuelle que masculine ou féminine.
Aboutissement d’un travail de consultation de 14 mois par un comité spécial de TAPA, le conseil d’administration a adopté la nouvelle politique s’appliquant aux spectacles présentés du 1er mai 2018 au 30 avril 2019 dans ses divisions Théâtre général, Théâtre indépendant, Théâtre musical, Opéra et Danse.
Dans chaque catégorie affectée par la politique de neutralité de genre, on va augmenter le nombre de nominations de trois à cinq.
Les femmes défavorisées?
Dans le milieu théâtral franco-torontois – qui gagne son lot de Dora – les réactions sont mitigées.