On dit souvent que dans l’hémisphère nord de notre continent, avec le réchauffement, les frontières séparant les différents écosystèmes devraient se déplacer vers le Nord. Mais en voici une qui semble être en train de se déplacer vers l’Est.
Dans la deuxième moitié du 19e siècle, les scientifiques et explorateurs du continent nord-américain ont décrit une «frontière» séparant les zones arides de l’Ouest du continent des zones humides de l’Est. Une frontière qui, du Sud au Nord, suivait à peu près le 100e degré de latitude, traversant notamment le Texas et le Kansas.
Or, près d’un siècle et demi plus tard, cette frontière semble avoir avancé de plus de 200 km vers l’Est: autrement dit, les zones plus arides ont grignoté un grand territoire, selon deux études parues dans le journal de la Société américaine de météorologie.