Pour le plaisir des petits et des grands avait lieu samedi après-midi dans les locaux de l’AFT l’atelier/concert «si l’Acadie m’était chantée». Cette prestation proposée par deux talentueux chanteurs acadiens de la même famille, Bruno et Aurélie Cormier, respectivement baryton et mezzo-soprano, s’est déroulée devant une quarantaine de personnes, dont une vingtaine d’enfants.
Durant la représentation plusieurs musiques typiques acadiennes et de célèbres chansons de chanteurs acadiens ont été interprétées telles que Écrivez-moi, Partons la mer est belle, L’hymne a l’espoir d’Édith Butler ainsi que L’arbre est dans ses feuilles de Zachary Richard, une chanson qui a beaucoup plu aux plus petits.
Les enfants ont également pu participer à des jeux, comme deviner ce que veulent dire en français certaines expressions acadiennes, ou encore ont pu écouter le récit de vieilles histoires de pécheurs d’anguilles acadiens perdus sur les glaces en plein hiver.
En plus de la musique traditionnelle acadienne, c’est presque toute la culture acadienne qu’ont pu découvrir les enfants comme celle de la Mi-Carême: «C’est une des fêtes où on s’amuse le plus, ma mère adore cette fête!», a lancé Bruno Cormier, titulaire d’un baccalauréat en musique en interprétation et pédagogie de l’Université de Moncton. Il a aussi raconté la fameuse histoire d’ Évangeline, qui représente par excellence le mythe identitaire acadien.
Ce poème raconte l’histoire d’une jeune fille, Évangeline, et de son fiancé Gabriel qui furent cruellement séparés l’un de l’autre lors des déportations en Nouvelle-Écosse en 1755.