En décembre 2016, Facebook lançait une initiative innovatrice: lutter contre l’épidémie de fausses nouvelles sur sa plateforme en sollicitant l’aide de cinq médias américains vérificateurs de faits (un partenariat similaire a été annoncé en France deux mois plus tard).
Aujourd’hui, une étude révèle des frustrations face au manque de transparence de Facebook, qui empêche de mesurer l’impact de l’expérience.
Signalement
À la base, le principe est simple: depuis décembre 2016, Facebook permet à tout utilisateur de «signaler» une nouvelle qu’il juge douteuse. Les cinq médias (ABC News, Associated Press, FactCheck.org, PolitiFact et Snopes) reçoivent ces alertes et choisissent celles qu’ils vont vérifier.
Selon ce qui avait été alors annoncé, si au moins deux de ces médias arrivent à la conclusion que l’information est fausse ou douteuse, une boîte d’alerte s’ajoute à cette nouvelle chaque fois qu’un usager essaie de la partager, accompagnée d’un lien vers le texte faisant état du verdict.
Contrôle
Depuis quelques mois, des reportages ont toutefois fait état des difficultés qu’éprouvent ces cinq médias à obtenir de Facebook des données sur l’impact de leur travail.
L’auteur de la nouvelle étude, réalisée sous l’égide du Tow Center for Digital Journalism, à l’Université Columbia, y ajoute la frustration de ceux qui, au sein de ces médias, contribuent à cette initiative.