«Dans un monde qui change, c’est important d’avoir une communauté comme celle des Juifs Marocains qui se soutient», a pu se réjouir la première ministre de l’Ontario, Kathleen Wynne le 8 avril, à l’occasion de la fête de la Mimouna (la fin de la Pâque juive), qui a rassemblé 450 personnes sous la coupole de la synagogue du centre Sephardic Kehila à Thornhill.
L’ambiance était au rendez-vous pour célébrer la Mimouna. Cette fête traditionnelle des Juifs d’Afrique du Nord a lieu le dernier jour de Pessah, lors duquel les religieux ont l’interdiction de consommer du hametz, le pain.
Cette rencontre est donc avant tout une célébration pour fêter les retrouvailles avec ses voisins. Alors, depuis 2011, Simon Keslassy, le président de la CJMT, et Claire Benezra, ont pris l’habitude de réunir chaque année la communauté juive marocaine de Toronto à cette période.
Un rendez-vous important pour ceux qui ont, «malgré un fort attachement avec leur pays d’origine, ont choisit le Canada comme pays d’adoption», selon Kathleen Wynne, très applaudie.
Une communauté soudée
Pour la première ministre, il était important de se réunir aussi pour montrer que «le racisme n’est pas qui nous sommes, car nous sommes diversifiés et cela nous rend plus fort».