On a beau parcourir les histoires de l’art que l’on peut trouver ici ou là, dans les bibliothèques publiques ou privées, il est rare d’y lire quelques pages consacrées aux frises peintes. Et pourtant, il s’agit bien d’œuvres d’art, originales, sublimes parfois, comme la couverture du livre ci-dessus en donne une idée.
Car cette lacune est désormais comblée par une publication très complète sur le sujet, que les éditions Somogy présentent ainsi: Les frises peintes. Les décors des villas et palais au Cinquecento. Il s’agit des actes d’un colloque international qui s’est tenu à Rome, à la villa Médicis, et dont dix-huit interventions sont reproduites avec des illustrations en noir et blanc.
«Organisées à l’occasion de la dernière campagne de restauration des frises peintes des appartements nobles de la villa Médicis, les journées d’étude dont ces actes forment l’aboutissement se proposaient de mettre en perspective ces décors dans le contexte de l’appartement de Ferdinand de Médicis et plus largement dans le paysage contemporain de la Rome de la fin du XVIe siècle.»
Bande horizontale
Il est évident qu’avec cette importante publication spécialisée, les frises peintes retrouvent une place de choix dans l’histoire de l’art.
Mais il est peut-être bon de préciser ce dont il s’agit. «Une frise est une bande horizontale dont la vocation est de recevoir un décor, généralement constitué par la répétition d’un motif ornemental.»