Malgré sa bonne santé économique et ses politiques progressistes, l’Ontario n’est pas forcément un bon élève en matière d’égalité femmes/hommes dans le milieu des affaires. «Il y a encore beaucoup de travail à faire, donc nous n’avons pas de leçon à donner. Il faut faire preuve d’humilité», selon Fayza Abdallaoui.
La présidente du MOFIF (Mouvement ontarien des femmes immigrantes francophones) participait, avec une vingtaine de femmes influentes de la francophonie, à une rencontre sur l’entrepreneuriat féminin le 26 mars au Royal Canadian Military Institute, rue University, non loin de l’Assemblée législative de l’Ontario.
Mise en place d’un quota dans les conseils d’administration, frais de gardes d’enfants plus abordables, alliances stratégiques intersectorielles… La table ronde se voulait un incubateur d’idées.
Cet événement faisait suite à la 2e Conférence des femmes de la francophonie de l’Organisation internationale de la francophonie qui s’est déroulée les 1er et 2 novembre dernier à Bucarest en Roumanie. Parmi les 700 participantes, une délégation dynamique de six Franco-Ontariennes.
Cinq mois après, les femmes de la délégation sont revenues sur leur expérience à Bucarest avec la première ministre Kathleen Wynne et la ministre des Affaires francophones Marie-France Lalonde.