Le mensonge est un vilain défaut, pourtant, ce n’est pas ce qui arrête le Théâtre français de Toronto (TfT) qui va présenter sa version du Menteur de Corneille au Théâtre de Berkeley du 11 au 22 avril.
C’est la première fois que le TfT s’attaque à Corneille. Le théâtre a une tradition classique centrée autour de Molière, comme le démontre, par exemple, sa représentation de Dom Juan en 2017.
Toutefois, le metteur en scène Joël Beddows voulait rendre hommage à d’autres auteurs «tous aussi bons que Molière à leur façon».
Un calomniateur intemporel
Dorante, menteur en chef de la pièce, est ainsi dépeint comme une figure de révolte de cette époque à travers sa manière d’embobiner son entourage.
Cependant, le TfT, a choisi de ne pas l’inscrire dans un siècle particulier. Toutes les facettes du mensonge sont abordées dans une mise en scène aux allures de disco, mais aussi avec des touches françaises plus anciennes.