L’une est connue grâce à son père, ex-premier ministre du Canada encore actif dans les coulisses du pouvoir. L’autre grâce à son mari, ancien ministre des Finances du Canada. Le troisième grâce à son frère, qui a été le maire le plus rocambolesque de Toronto.
Comme l’actuel premier ministre du Canada, Justin Trudeau, qui doit sa fortune politique à son père, l’ex-premier ministre le plus remarquable des 150 ans d’histoire de la fédération canadienne, les trois candidats à la direction du Parti progressiste conservateur de l’Ontario ne sont pas arrivés là par la seule force de leur talent et de leur ambition.
L’avocate Caroline Mulroney se préparait à se faire élire dans York-Simcoe le 7 juin et à être appelée à devenir ministre dans un nouveau gouvernement conservateur provincial.
L’homme d’affaires et ancien conseiller municipal Doug Ford se préparait à affronter à nouveau John Tory cet automne pour la mairie de Toronto. (C’est peut-être encore ce qu’il fera si sa nouvelle aventure ne le mène pas là où il le souhaite.)
Tous deux ont lancé leur campagne avec éclat, ces derniers jours, en vue du scrutin du 2 au 10 mars des membres du Parti progressiste conservateur, l’opposition officielle à Queen’s Park, toujours en tête des sondages malgré la déchéance, coup sur coup, du chef et du président, il y a deux semaines.