à 17h41 HNE, le 6 mars 2013.
OTTAWA – Dans une comédie d’erreurs digne d’un Molière, le gouvernement conservateur a passé la journée de mercredi à tenter de balayer l’affaire Boisvenu sous le tapis, posant quelques gestes en cours de route qui confirment qu’il y a bien eu faute.
Deux sénateurs conservateurs ont annoncé que l’adjointe de leur collègue Pierre-Hugues Boisvenu ne travaillait plus à son bureau. Un troisième a assuré que c’est plutôt le lien amoureux qui était brisé et non pas le lien d’emploi. Pendant ce temps, le bureau de la leader du gouvernement au Sénat, responsable de régler cette affaire, restait officiellement silencieux.
Le tout, en fin de journée, demeurait confus. Une seule chose étant sûre: la relation entre le sénateur Boisvenu et Isabelle Lapointe contrevenait suffisamment aux règlements pour que le gouvernement y cherche une solution.
Samedi, La Presse a révélé que le sénateur entretenait une relation amoureuse avec son adjointe. Or, une des règles du Sénat interdit de faire travailler un conjoint.