Grand de par sa superficie, le Texas aime faire les choses en grand. À San Antonio il n’y a pas 10, 15 ou 20 terrains de golf; il y en a 27. Dans certains bars on sert un margarita de 64 onces! Et les jelly beans texanes sont grosses comme le pouce d’un géant.
San Antonio est une ville dont l’économie repose en large partie sur le tourisme. Cela représente 8 milliards de dollars par année. Les touristes viennent surtout pour visiter le site historique de la bataille de l’Alamo et pour se divertir le long du célèbre Riverwalk. Autour de ces deux pôles d’attraction se dresse une panoplie d’aimants touristiques tels que le Louis Tussaud’s Wax Museum, le Ripley’s Believe It or Not, le Buckhorn Saloon Museum, El Mercado (marché mexicain) et La Villita (village des artistes et artisans).
Et puis il y a les attractions moins courues telles que le San Antonio Museum of Art, le King William Historic District et le San Antonio Children’s Museum.
Lorsqu’on arrive à San Antonio on a l’impression de mettre les pieds dans un État parfaitement bilingue. À l’aéroport, tout l’affichage et toutes les annonces sont en anglais et en espagnol. Le Texas a connu plusieurs occupations étrangères, en commençant par la France puisque René Robert Cavelier de La Salle y plante le fleurdelisé en 1685.
Les premiers colons à s’établir à San Antonio sont cependant des Espagnols arrivés le 13 juin 1691. Ils baptisent l’endroit San Antonio de Padoua puisque le 13 juin est la fête de ce saint. Il faudra attendre 40 ans avant qu’une église coloniale soit bâtie et nommée San Fernando en l’honneur du roi d’Espagne. En 1867 elle est reconstruite en style gothique grâce à l’architecte français François Giraud (qui sera maire de San Antonio).