Depuis le 19 janvier, et ce jusqu’au 4 mars, le quartier de la Distillerie brille de mille feux – ou devrait-on dire «de milliers de LEDs» – pour la seconde édition du Festival de la Lumière de Toronto «plus grand, plus impressionnant, et plus lumineux», d’après son slogan.
S’ouvrant chaque soir au coucher du soleil, le festival éteint la lumière à 21h en semaine et 22h le week-end.
«La lumière», ce sont une trentaine d’installations artistiques réalisées par des artistes locaux et internationaux, dont le Hongrois Viktor Vicsek qui expose ses Têtes parlantes, ou encore le groupe d’artistes canadiens Heavy Meta Collective qui présente Heavy Meta, un impressionnant dragon cracheur de feu de 10 mètres de haut.
L’objectif du festival serait de réchauffer et d’apporter de la lumière aux Canadiens, à la période de l’année la moins ensoleillée, et la plus froide.
«On ne prétend pas être un festival esthético-chic», explique Mathew Rosenblatt, le créateur du festival, et un des artistes exposants. «C’est un festival accessible à tous. On veut simplement rendre l’hiver moins craignos, avec de jolies oeuvres lumineuses, et faire sourire les gens.»
Totalement gratuit, le festival transforme le quartier historique de la Distillerie, 45 soirs d’affilée, en l’une des plus grandes galeries ouvertes en Amérique du Nord.