Marrakech disparaît et la voiture s’engage sur la route sinueuse qui s’enfonce dans les montagnes du Haut Atlas. La terre y est rouge. Tandis que je pars à la découverte des villages berbères et des merveilles naturelles que le lieu abrite loin du tumulte de la ville, j’apprends qu’en tournant ici, je peux me rendre à la station de ski de l’Atlas, ouverte à cette période.
Je souris songeuse, apposant une randonnée à dos de chameau dans le désert la veille aux pentes enneigées de la montagne. Oui pourquoi pas un jour…
Pour l’instant, je m’emplis de tout ce rouge qui pigmente la terre et les roches de part et d’autre des versants. Avec la lumière chaude du soleil, c’est tout l’Atlas qui semble s’embraser. Des villages construits à flanc de montagne dans les mêmes tons me font penser aux petits villages perchés provençaux qu’on retrouve dans les crèches.
Thé à la menthe
La vie est ici plus ralentie qu’à Marrakech seulement éloignée de quelque 30 kilomètres. Les Berbères semblent davantage occupés par conduire à bon port leurs troupeaux de chèvres et de moutons que par l’acharnement mis à vendre un colifichet au touriste. Ceci dit, si l’occasion se présente, pourquoi refuseraient-ils le commerce ?