De plus en plus de jeunes adhèrent à des théories du complot, trouvées sur Internet, selon Valery Vlad, président du Salon du livre de Toronto, qui a lieu jusqu’à samedi à la grande Bibliothèque de référence, sur Yonge au nord de Bloor.
«Quand on regarde le monde aujourd’hui, on se rend compte que l’ignorance et l’intolérance gagnent du terrain», explique-t-il d’un ton grave. «Si l’on ne fait rien, on rencontrera bientôt chez nous les mêmes problèmes que nos voisins américains.»
Développer l’esprit critique des jeunes, c’est un défi qu’on a lancé urbi et orbi au Salon jeudi dernier, lors d’une activité spéciale dédiée aux bibliothécaires scolaires.
Points de vue et opinions
D’après le directeur du Salon du livre, Paul Savoie, un auteur qui est aussi enseignant, les élèves sont de plus en plus gênés quand on leur demande de donner leur point de vue sur, par exemple, leurs interprétations propres des œuvres qu’ils lisent dans leurs cours.
Ils ne comprennent parfois pas l’intérêt d’une telle question.