Les yeux de l’exil, le tout premier recueil de nouvelles de notre collaboratrice Aurélie Resch, vient d’être réédité par les Éditions David.
«Il a été mis au programme des lectures suggérées aux élèves de 11e année dans le nouveau manuel du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques. C’est quelque chose de bien spécial pour moi, cette nouvelle vie pour mon premier recueil», a dit Aurélie Resch.
Les yeux de l’exil est d’abord paru aux Éditions du Nordir en 2002. Il comporte deux séries de nouvelles. Les six premières ont été écrites en France au hasard des rivages méditerranéens, de villes portuaires et de rencontres avec des émigrés en transit. Errance, douleur et bonheur s’y conjuguent au détour d’une vie. Les sept suivantes, écrites de retour au Canada, peuvent se lire comme un cercle de vie. Elles portent les traces des craintes qui hantent l’être qui se construit, de la personne en devenir. De l’asphalte nord-américain au continent africain, les mots s’étirent sur les doutes et la douleur que comporte la quête du repos. Le livre de 108 pages paraît en format poche un mois avant le Salon du livre de Toronto. «Je ne pouvais pas demander mieux, car mon livre s’adresse à tout public, jeune et adulte, d’ici et d’ailleurs.» Écrivaine, journaliste et cinéaste torontoise, Aurélie Resch articule son travail autour de la thématique de la quête identitaire. Enfant du métissage réussi de la culture méditerranéenne et nord-américaine, elle n’a de cesse de bâtir des ponts entre les peuples, les langues et les cultures de chaque côté de l’océan.