La présence d’aluminium dans certains vaccins est l’une des préoccupations les plus souvent exprimées par les parents inquiets face à la vaccination. On fait le tour de la question en quatre points.
1) Une dose infinitésimale
L’aluminium se retrouve partout dans l’environnement, y compris dans l’air, les aliments, le sol et l’eau, et il est peu dangereux pour les humains. On estime qu’un adulte américain ingère quotidiennement entre sept et neuf milligrammes d’aluminium par le biais de son alimentation.
À titre comparatif, une capsule d’antiacide, pour soulager les brûlures d’estomac, contient entre 300 et 600 mg d’hydroxyde d’aluminium. Quant aux vaccins, la quantité maximale d’aluminium a été fixée par le ministère américain de la Santé et des Services sociaux à 0,85 mg par dose.
Grâce à la barrière intestinale, seulement 5% de l’aluminium ingéré atteint la circulation sanguine. Quant à celui injecté lors de la vaccination, il peut rester au site d’injection pendant quelques jours, puis la grande majorité est excrétée par l’urine. La quantité résiduelle se distribue principalement dans les os, les poumons et les muscles.
À peine 0,01% de la dose injectée atteint le cerveau, une quantité trop faible pour induire des troubles neurotoxiques, rapporte un groupe de travail sur les adjuvants de l’Académie française de médecine.