Le fait qu’un pays relâche progressivement ses mesures de confinement ne signifie pas qu’il crie victoire sur le coronavirus. Tout ce que l’on a dit sur la fameuse «courbe» reste d’actualité. Et de quelque façon que l’on agisse, il y aura encore des morts de la CoViD-19.
Même si la courbe des décès redescend, on n’est pas sorti du bois
Atteindre le sommet de la courbe ne veut pas dire que la fin de l’épidémie est proche, mais que la moitié du chemin est faite: il peut y avoir autant de décès d’un «côté» de la courbe que de l’autre.
La stratégie d’«aplatir la courbe» visait, rappelons-le, à ne pas surcharger le système de santé. Cet aplatissement a donc pour résultat d’étirer l’épidémie dans le temps.
Mais le virus est toujours là, et puisque d’autres infections surviendront, les statistiques disent qu’un certain nombre de celles-ci se transformeront en hospitalisations, et un certain nombre de ces dernières, en décès.
Il subsiste toutefois des inconnues: les chaleurs de l’été ou le fait d’être moins souvent à l’intérieur pourraient-ils avoir un impact à la baisse sur la propagation du virus? Le taux d’immunité actuel de la population — que l’on est pour l’instant incapable de mesurer — pourrait-il être suffisant pour ralentir la contagion? C’est à suivre.