Après une période de croissance ultra-rapide, le nombre de gènes sur lesquels on a pu mettre une «étiquette» a atteint un plateau. Et il n’est pas prêt de recommencer à croître, si rien ne change à la façon dont la génétique est financée.
Rien depuis 2010
Si on fait un retour historique sur l’identification des gènes que la science a d’emblée considéré comme étant les plus importants, c’est-à-dire ceux qui sont associés à des protéines — les «gènes codants» — on constate que le gros des découvertes remonte aux années 1990.
Selon une compilation que vient de publier la revue Open Biology, la progression a ralenti dans les années 2000, jusqu’à s’immobiliser dans les années 2010… en dépit du fait que la fonction d’un cinquième de ces gènes nous est toujours inconnue.