1er Festival international de tambour et de danse de Mississauga

Faire le pont entre artistes d’ici et d’ailleurs

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Publié 18/08/2009 par Annik Chalifour

Djoléï Justine Gogoua, fondatrice et directrice artistique de Théâtre CanAfrique, est l’instigatrice du premier Festival international de tambour et de danse de Mississauga, qui se tiendra au Living Arts Center samedi 29 août prochain de 11h à 23h. Le Festival présentera des spectacles de danses et tambours traditionnels et contemporains, des ateliers de percussions et danses africaines, le tout accompagné d’un marché du monde.

«Le Festival international de tambour et de danse de Mississauga se veut un rassemblement artistique d’envergure, qui vise à promouvoir les talents d’artistes issus de diverses cultures, et renforcer la présence francophone dans la région de Peel-Halton et du grand Toronto», précise Djoléï Justine Gogoua.

«La communauté francophone de Mississauga, qui fait partie de la région de Peel, est en pleine croissance», ajoute-t-elle.

«700 familles y résident. Près de 1000 élèves fréquentent les écoles Ste-Famille et Horizon Jeunesse, sans compter l’école St-Ange et le campus de la Toronto French School. Mississauga a le potentiel de devenir bilingue, telle que sa voisine, la ville de Brampton.»

15 artistes, accompagnés de 65 musiciens et danseurs provenant d’une dizaine de pays, feront partie de la 1ère édition du Festival international de tambour et de danse de Mississauga.

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En plus de rencontrer des artistes d’ici bien connus, dont la chanteuse Nathalie Nadon et la danseuse Marissa Clémence, l’auditoire pourra échanger avec nombre d’artistes franco-ontariens issus du monde francophone et d’artistes internationaux. Une dizaine de pays seront représentés: Burundi, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Guinée, île Maurice, Madagascar, Nigeria, République Démocratique du Congo (RDC), Sénégal.

«Le Festival constitué de trois volets, se déroulera tout au long de la journée et la soirée du 29 août», explique Maud Dufils, coordonnatrice de projets de Théâtre CanAfrique.

Trois volets artistiques

«La première partie du Festival comprend une série d’ateliers de tambours et danses africaines conçus pour toute la famille, qui se tiendront de 12h à 16h samedi 29 août, dans la salle Rogers du Living Arts Center.»

Ces ateliers seront offerts par des artistes reconnus ou à redécouvrir: Jean Assamoa, Tamsir Seck et Claudine Thomas, Kintana Gasy, Sani Abu et Ijo Vudu, Marissa Clémence. «Le principal objectif des ateliers vise à faire le pont entre personnes de diverses cultures à travers la musique et la danse de façon à la fois ludique et éducative», mentionne la directrice artistique.

Le deuxième volet du Festival, et non le moindre, offrira des spectacles d’artistes renommés, en soirée à compter de 18h, dans la salle RBC du Living Arts Center, jusqu’à 22h30.

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Pour ne citer que quelques-uns des artistes, le Festival accueillera Boni Gnahore, maître des tambours de Côte d’Ivoire et père de la talentueuse Dobet Gnahore, Prince Bamidale (Nigeria), Mohammed Diaby et le groupe Manding Foli Kan Don (Guinée), le griot Tamsir Seck (Sénégal), le groupe de danse et percussion Akwaba Cultural Exchange (Côte d’Ivoire et Ghana), les Tambours du Burundi avec Umurisho, les Kiyistes Brothers (Pan Africain), la compagnie de danse Ijo Vudu (Nigeria), le groupe malgache Kintana Gasy, la danseuse Saba Sabina (Éthiopie), Jahmez Fumu (RDC), et bien sûr les artistes franco-ontariennes Nathalie Nadon, et Mélissa Clémence.

Djoléï Justine Gogoua rappelle que «le Festival se veut rassembleur, divertissant et valorisant. L’événement mettra en vedette autant d’artistes professionnels que ceux de la relève.»

«Nous souhaitons appuyer le développement du talent des artistes franco-ontariens issus d’ici et d’ailleurs, qui représentent la communauté francophone d’aujourd’hui. Et permettre à ceux-ci d’interagir entre eux-mêmes et avec le public, dans un esprit d’inclusion artistique.»

«Le tout se déroulera en parallèle avec la tenue d’un marché du monde, reflet du grand village global que nous sommes», conclut-elle. Le marché sera ouvert de 11h à 21h.

Événement d’envergure

Le Festival se prépare à accueillir plusieurs centaines de personnes, toutes cultures confondues, les aînés comme les tout-petits.

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L’impressionnante programmation débutera par un cocktail d’ouverture,jeudi 27 août de 19h à 21h, au Living Arts Center à Mississauga. Les personnes intéressées à assister au cocktail, sont priées de réserver à l’avance auprès de Maud Dufils ([email protected] ou 905-891-9494).

Les prix d’entrée pour participer à l’ensemble des activités du Festival (29 août) sont fixés à 10$ par enfant et 15$ par adulte. On peut se procurer les billets en ligne sur www.livingartscenter.ca, au 905-306-6000, 1-888-805-8888 ou en contactant Maud Dufils, coordonnatrice de projets.

Le Festival a plusieurs postes de bénévoles à combler, incluant l’accueil du public et des artistes, l’arrière-scène, la coordination des bénévoles et vendeurs au marché, le transport des artistes et instruments, la décoration du Hall, et la sécurité. Les candidats peuvent s’adresser directement à Maud Dufils.

Théâtre CanAfrique

Djoléï Justine Gogoua est une artiste engagée socialement, qui évolue en Ontario depuis une quinzaine d’années.

Établie à Mississauga, elle y dirige Théâtre CanAfrique qu’elle a fondé en 2008; une entreprise artistique à but non lucratif, dont Tam Tam Mama, l’une de ses productions, s’est vue décerner le prix Coup de Foudre 2009 de Réseau Ontario.

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Les productions de Théâtre CanAfrique ont pour but de partager sur plusieurs thèmes à caractère social, dont la violence faite aux femmes dans le monde et le regain positif de leur confiance en soi, à travers le chant, la danse et le théâtre africain.

L’entreprise offre toute une panoplie de spectacles et d’ateliers destinés aux adultes comme à la jeunesse; elle se veut un diffuseur culturel franco-ontarien. Djoléï travaille en collaboration avec un C.A. composé de cinq membres.

Djoléï Justine Gogoua jouit d’une profonde maturité artistique acquise depuis les années 80. À titre d’ancienne membre de la troupe Kiyi-M’Bock Théâtre d’Abidjan, elle a eu l’opportunité d’offrir de nombreuses prestations au Japon, en Europe, Afrique et Amérique du Nord.

Elle a également dirigé le groupe des Arts Bassan à Toronto durant 13 ans, et obtenu plusieurs prix soulignant nombre de ses talents comme artiste éducatrice et auteure.

Auteur

  • Annik Chalifour

    Chroniqueuse et journaliste à l-express.ca depuis 2008. Plusieurs reportages réalisés en Haïti sur le tourisme solidaire en appui à l’économie locale durable. Plus de 20 ans d'œuvre humanitaire. Formation de juriste.

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