La crème du cinéma européen débarque en Amérique du Nord. Cinema 16, après ses compilations détonantes des meilleurs courts-métrages britanniques et américains des cinquante dernières années, s’attaque cette fois-ci à l’Europe entière.
Un DVD de trois heures des plus belles réalisations du vieux continent sur un demi-siècle, qui prouve en seize actes qu’il est loin d’être dépassé. Dans ce tour d’horizon de l’émulation créative européenne, trois courts francophones se démarquent par leur originalité.
L’histoire d’un homme sans tête, d’un basketteur raté et d’un Belmondo d’opérette, pour une plongée jouissive dans le désir de créer et de renverser les normes. Trois œuvres qui ont marqué le cinéma et lancé leurs réalisateurs vers les sommets.
Fierrot le pou, de Matthieu Kassovitz. France, 9 min, 1990
Toute première réalisation de celui qui est aujourd’hui un des réalisateurs vedettes du cinéma français, ce court métrage a été tourné sans moyens financiers. Selon une anecdote révélée par Matthieu Kassovitz, c’est sa propre mère qui réalisé le montage final.