L’astronomie reçoit actuellement un coup de pouce de citoyens des quatre coins du monde. Plus de 100 000 contributeurs mettent leurs yeux au service de la quête de mystérieux objets célestes difficiles à observer.
Avec le projet Backyard Worlds : Planet 9, ces passionnés pistent les naines brunes, des «presque étoiles» moins massives et surtout moins brillantes.
Comme cette faible luminosité complique leur détection, rien de tel que l’œil humain pour repérer ces petits points mouvants dans les cartes du ciel.
Un million d’images
«Le déplacement de petits objets peu lumineux au sein d’une galaxie étendue amène beaucoup de confusion pour les algorithmes, mais là, nos yeux excellent. Et lorsque des milliers de personnes fouillent la base de données, cela multiplie d’autant les trouvailles», résume Jonathan Gagné, professeur associé à l’Université de Montréal et conseiller scientifique au Planétarium.
Backyard Worlds : Planet 9 rassemble plus d’un million d’images à décortiquer issues de bases de données de nombreux télescopes de l’Association des universités pour la recherche en astronomie (AURA), images récoltées à travers le projet américain NOIRLab.