Êtes-vous attaché aux pièces de un cent ou êtes-vous de ceux qui abandonnez vos «cennes noires» dans le petit gobelet du dépanneur, à côté de la caisse-enregistreuse?
Selon le Mouvement Desjardins, à peine un peu plus de un Canadien sur trois utilise encore les pièces de un cent. Il serait plus que temps, selon les économistes de l’institution, que le Canada se débarrasse de ces pièces de monnaie, qu’on juge aujourd’hui plutôt inutiles et coûteuses. Il en coûterait au minimum 130 millions $ par année pour maintenir ces pièces en circulation.
La Monnaie royale du Canada émet environ 816 millions de pièces par année, ce qui représente plus de 25 pièces par habitant. Desjardins suggère que le Canada copie l’Australie et la Nouvelle-Zélande, qui ont retiré ces pièces il y a déjà plusieurs années. Doit-on le faire chez nous? Peut-être… les prix qu’on affiche aujourd’hui rendent les pièces de un cent insignifiantes très souvent.
Et, il semble que les commerçants, comme les consommateurs, ne perdraient pas vraiment d’argent avec le retrait de cette pièce. Mais… oui, j’ai un petit «mais» à ajouter : «C’est avec des cennes qu’on fait des piastres…». Vous avez déjà entendu cette phrase? Il me semble que la pièce de un cent représente l’effort, l’acharnement, l’épargne gagnée durement, les -premières économies lorsqu’on est enfant. Il y a un symbole qui est attaché à la «cenne noire» et je ne suis pas certain qu’on devrait l’abandonner.
Algoma discute
Le géant ontarien de l’acier Algoma affirme discuter avec un acheteur potentiel. Selon le Globe and Mail, le deuxième producteur allemand d’acier Salzgitter serait intéressé à déposer une offre de 1,6 milliard $. Dans les autres acheteurs potentiels, différentes sources mentionnent les fabricants russes Severstal et Evraz, ainsi que la société argentine Techint.