Une campagne électorale est une occasion particulière pour soulever auprès des gens qui espèrent nous représenter les dossiers qui nous préoccupent (le taux élevé de pollution atmosphérique dans notre milieu, l’état des routes, la nécessité d’avoir un lien rapide entre l’aéroport Pearson et le centre-ville, les sans-abris, l’utilisation illégale des armes à feu…).
La communauté francophone doit profiter du processus démocratique pour sensibiliser les politiciens à son existence et à ses besoins. Cela me semble d’autant plus essentiel que, trop souvent, il y a marginalisation du fait français. Le quotidien Toronto Star vient d’ailleurs de nous en fournir un exemple lorsqu’il a souhaité «Joyeux Noël» dans plusieurs langues mais non en français.
Dans le cadre de l’élection fédérale du 23 janvier 2005, je vous invite à exercer vos droits de citoyen et à voter non pas d’une façon partisane mais d’une façon éclairée. À cet égard, je souhaite que, dans chacune des circonscriptions électorales, des résidents prennent l’initiative d’organiser dans un lieu public ou chez eux un café rencontre avec un candidat de leur choix.
Êtes-vous en mesure d’indiquer les raisons pour lesquelles vous allez voter pour tel candidat plutôt que tel autre? Moi, je le suis. Dans ma circonscription de Etobicoke-Lakeshore, j’ai l’occasion de pouvoir voter pour un nouveau venu en politique, Michael Ignatieff. Les droits linguistiques sont une sorte de droit de la personne; qui de mieux placé pour défendre les dossiers qui m’intéressent qu’un spécialiste en droit de la personne?