Pour ce premier numéro de 2010, qui sera une année de célébrations avec le centenaire de l’ACFO (aujourd’hui l’AFO) et le 400e des voyages d’Étienne Brûlé et de Samuel de Champlain en Ontario, L’Express a demandé à plusieurs personnalités de la francophonie associative torontoise, ontarienne et canadienne de nous faire part de leurs projets, voeux et résolutions pour la nouvelle année 2010.
Marie-France Kenny présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA)
La présidente de la FCFA est résolue à combler les lacunes de l’application de la Loi sur les services en français qui, selon elle, sont encore trop nombreuses. Dans ce but elle entend persévérer dans la réalisation des nombreux projets en cours de son organisme.
Elle espère également que d’avantage de francophones demanderont à se faire servir en français surtout lorsque le service est disponible dans les deux langues officielles: «Beaucoup de francophones se laissent servir en anglais, même quand des services en français sont disponibles» souligne-t-elle, «un moment on ne veut pas être vus comme des faiseurs de troubles.»
«Que les services bilingues
le soient effectivement»
Si c’est quelque chose qu’elle peut comprendre, «vu la lutte qui a été menée depuis des années», elle considère que demander ces services lorsqu’ils sont disponibles est nécessaire pour passer à l’étape supérieure, d’autant plus que «les services en français sont plus faciles à avoir qu’auparavant».