L’Association canadienne de santé publique (ACSP) reconnaissait récemment le jeu libre comme un droit de l’enfant et un élément essentiel à la santé et au bien-être durant l’enfance et la jeunesse. Elle parle même de réduire les obstacles qui limitent les occasions de jouer librement à l’école et dans les quartiers de nos tout-petits.
Il y a 50 ans, paraissait le célèbre ouvrage Libres enfants de Summerhill, qui relatait l’aventure, près de Londres, de l’école autogérée et fondée par le psychanalyste Alexander S. Neill. À Summerhill, une large place était faite à la liberté et au respect de l’autre.
Suivre leur instinct
Un demi-siècle plus tard, le concept de liberté est repris. Cette fois-ci, l’ACSP parle des bienfaits engendrés sur la santé physique et mentale des enfants par la pratique du jeu libre.
Dans un document d’une douzaine de pages, le «porte-parole national indépendant et défenseur fidèle de la santé publique» définit le jeu libre comme étant l’occasion pour les enfants de suivre «leurs instincts, leurs idées et leurs intérêts sans se voir imposer un résultat».
Ce type de jeu peut inclure des formes de jeu comportant des défis et fournit des occasions d’explorer des frontières, «ce qui permet aux enfants de déterminer leurs propres limites dans une variété d’environnements naturels et bâtis».