Le Père Noël a fait une visite inattendue jeudi dernier au Palais de justice de Calgary pour participer au débat sur le statut du français devant les tribunaux albertains. Apparaissant à l’entrée de l’édifice, revêtu de son costume habituel, il s’est permis d’intervenir dans la délicate question de la langue des transcriptions des causes civiles et criminelles. Il a dénoncé les exemples suivants.
Lorsqu’à trois reprises, la juge Cook-Stanhope a prononcé quelques mots en français, ses propos n’ont pas été transcrits.
À leur place, il est possible de lire, à la page 13, 15 et 19 de la transcription, la note «FOREIGN LANGUAGE SPOKEN».
Lorsque l’accusé Guy Vaillant a prononcé quelques mots en français, cela n’a pas été transcrit. À la place de ses propos, on peut lire, à la page 1 et 2 de la transcription, l’explication «OTHER LANGUAGE SPOKEN».
Lorsque la juge Anne Brown et l’avocat d’une justiciable francophone ont utilisé le français, leurs propos n’ont pas été transcrits. À la place de chaque propos prononcé en français, on peut lire à quinze reprises, à la page 1 et 3 de la transcription, la note «OTHER LANGUAGE SPOKEN».