Toronto, capitale du cinéma, centre névralgique des tournages nord-américains, écrin de multiples festivals et berceau de cinéastes et passionnés du 7e Art, abritera bientôt un espace dédié à l’image: The Bell Lightbox.
Fruit de l’imaginaire de quelques hommes et de nombreuses conversations au sein du Toronto International Film Festival Group en 2003, le concept d’un espace gigantesque consacré au cinéma au centre-ville de Toronto est devenu une réalité en 2007 avec le début des constructions rendu possible notamment grâce à l’appui des Gouvernements du Canada et de l’Ontario, mais aussi grâce au don de 22 millions de dollars du réalisateur Ivan Reitman et de ses sœurs Agi Mandel et Susan Michaels.
Rencontré jeudi 11 septembre sur le site en construction, Noah Cowan expliquait avec enthousiasme le projet de Bell Lightbox: Un véritable temple du cinéma au cœur de la ville qui offrirait aux professionnels et aux amateurs la possibilité de se rassembler autour du cinéma, de s’instruire et de découvrir de nouveaux chefs-d’œuvre.
«L’idée est celle d’un lieu qui va à la rencontre du public, des communautés. Un lieu qui accueille et rassemble. Un espace agréable et glamour qui nous fasse entrer dans le monde de l’image». Pour se faire, la création de la Bell Lightbox a été confiée à la célèbre compagnie d’architectes torontoise KPMB. L’architecte Bruce Kuwabara ajoutait dernièrement qu’il souhaitait créer «une croisée entre le royaume tangible de l’architecture et celui éphémère du film».
Spacieuse, à la pointe de la technologie et au design particulier, faite de surfaces en verre translucide, la Bell Lightbox se distingue des autres complexes de cinéma, avec une entrée majestueuse et des volumes généreux, des salles de cinéma qui débordent des murs extérieurs, des studios dédiés aux techniques et aux spécialistes du cinéma et un toit plat en hommage à la Nouvelle Vague, puisque son architecture s’inspire de celle de la villa Malaparte utilisée par Jean-Luc Goddard dans son film Le Mépris.