Les îles de Toronto étaient autrefois une péninsule sablonneuse reliée à la ville et sur laquelle des courses de chevaux avaient lieu avant 1858. Le 3 avril de la même année, une tempête terrible s’est abattue sur la région et a ouvert une brèche du côté est.
C’est ce qu’on a pu apprendre samedi, lors de la visite organisée par le Centre francophone, en collaboration avec la Société d’histoire de Toronto, aux îles de Toronto.
C’était le lieu de prédilection choisi ce mois-ci pour satisfaire la curiosité des francophones de la métropole. Une occasion aussi de célébrer, avec les autres participants anglophones, le 200e anniversaire du phare de la pointe de Gibraltar située sur ces îles.
Dès 10h45, Marisa Gelfusa et Téodora Serban du Centre francophone s’affairaient à regrouper et à guider les intéressés jusqu’au ferry où la guide, Mme Rolande Smith, de la Société d’histoire de Toronto, les attendait. Cette randonnée, qui a duré près de trois heures, a permis aux visiteurs, non seulement de découvrir l’île de Toronto et son histoire, mais aussi de créer de nouveaux liens amicaux avec les participants.