à 22h10 HAE, le 17 juillet 2012.
OTTAWA – La fusillade meurtrière survenue à Toronto lundi soir a poussé le ministre fédéral de la Sécurité publique, Vic Toews, à critiquer les tribunaux canadiens pour avoir supprimé les peines minimales obligatoires pour les crimes liés aux armes à feu.
«Nous sommes extrêmement inquiets face à ce genre de décisions des tribunaux, parce que les armes à feux illégales — et surtout celles provenant des États-Unis —, (…) les peines minimales sont absolument essentielles pour créer un élément de dissuasion puissant contre ce type d’activités. Ces armes à feu sont utilisées par des gangs dans le but de perpétrer le genre de violences que nous avons vu dans nos rues», a-t-il lancé, lors d’une entrevue accordée à la station Golden West Radio.
Plus tôt ce mois-ci, un juge de la Cour de l’Ontario a invalidé la «peine automatique» de trois ans d’emprisonnement pour trafic d’armes, soutenant qu’elle était trop sévère.
Le magistrat Paul Bellefontaine a estimé qu’un vendeur de crack qui avait tenté de vendre à un policier en civil un revolver, qu’il n’avait même pas en sa possession, n’avait pas à écoper de la peine minimale obligatoire.