2013 nous offrait de nombreuses occasions de commémorer l’anniversaire de personnalités célèbres. Nous avons marqué le 200e anniversaire de la naissance de Richard Wagner, le 22 mai, celui de la mort d’Eugène Delacroix, le 13 août, de la naissance de Diderot, le 5 octobre.
Mais il y avait, le 8 janvier, le 300e anniversaire de la mort d’Arcangelo Corelli, violoniste et grand compositeur de la musique baroque, le 400e anniversaire de naissance du grand paysagiste Le Nôtre, le 12 mars, le 50e anniversaire du décès, le 31 août, de l’artiste-peintre-sculpteur Georges Braque, le 150e anniversaire de la mort du poète romantique Alfred de Vigny (Poèmes antiques et modernes) le 17 septembre.
Et l’on pourrait citer le 50e anniversaire de la mort d’Édith Piaf, de Jean Cocteau, de Georges Brassens, le 150e anniversaire de la naissance de Charles Pathé, fondateur de Pathé Cinéma, ou de Pierre de Coubertin, célébré pour le rétablissement des Jeux olympiques.
Giuseppe Verdi
Mais on ne saurait oublier le 200e anniversaire de la naissance de Giuseppe Verdi, en cette année qui voit la commémoration du grand maître de l’opéra wagnérien, en la personne de son auteur, et celle du grand maître de l’opéra italien avec Giuseppe Verdi.
«Verdi, on le porte dans ses fibres, il résonne à vos oreilles, il s’inscrit en votre âme et conscience.» C’est ainsi que s’ouvre le passionnant livre qu’Albert Bensoussan consacre à Verdi chez Gallimard. Il ne s’agit pas d’une simple biographie. Bensoussan met en scène les épisodes de la vie et les œuvres de Verdi, les uns étant étroitement reliés aux autres.