Plus l’ouverture du Salon du livre de Toronto approche, plus une question fuse de partout: «Qu’est-ce que le Salon 2007 va changer par rapport aux années précédentes?»
Pourquoi donc dit-on que le Salon 2007 sera différent? À cause du renouvellement de son conseil et de sa direction? À cause du partenariat avec Francophonie en Fête? À cause du contenant, à cause du contenu? Difficile question… Pourtant, répondre à cette question est essentiel. C’est la question qu’une partie du public adulte francophone qui, pour des raisons diverses, n’a jamais, ou très rarement, franchi la porte du Salon se pose: «Pourquoi être présent cette année?»
Avant d’y répondre, permettez-moi de faire une digression. Il y a quelques jours, j’ai rencontré tout à fait par hasard une professeure d’une école publique anglophone qui a un programme d’immersion en français.
Nous nous sommes présentés et, dès que j’ai prononcé les mots Salon du livre, spontanément, cette femme plutôt réservée m’a raconté avec un énorme enthousiasme le fait que, après avoir découvert la programmation de cette année, la direction de son école a décidé d’envoyer quatre ou cinq classes au Salon, et qu’elle-même et plusieurs de ses collègues allaient y venir!
Pourquoi cette digression? Puisque les cadres de cette école publique anglophone ont une réponse simple à la question: «Pourquoi venir au Salon 2007?»