Venezuela: aucun signe de massacre dans un village indigène isolé

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Publié 10/09/2012 par Ariana Cubillos (The Associated Press)

à 18h23 HAE, le 9 septembre 2012.

IROTATHERI, Venezuela – Les représentants du gouvernement du Venezuela et des journalistes enquêtant sur le présumé massacre survenu dans un village indigène isolé de la jungle amazonienne n’ont découvert aucun signe de violence lors d’une visite dans la communauté.

Les habitants d’Irotatheri, qui appartiennent au peuple Yanomami, ont déclaré par le truchement d’un guide servant d’interprète qu’il n’y avait pas eu de violence. Caracas a envoyé des reporters sur place par hélicoptère vendredi à la suite après qu’un groupe indigène eut soutenu qu’une tuerie avait eu lieu dans le village.

Le mois dernier, les leaders de l’Organisation Horonami Yanomami avaient publié un communiqué disant que des gens d’une localité voisine avaient visité Irotatheri au début du mois de juillet et rapporté un massacre dont l’ampleur n’était pas connue.

Les visiteurs avaient attribué le carnage à des travailleurs d’une mine d’or brésilienne.

Selon les autorités vénézuéliennes, une quarantaine de personnes vivent dans le village constitué de huttes et situé à environ 19 km de la frontière entre le Venezuela et le Brésil.

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Les villageois ont essentiellement conservé leur mode de vie traditionnel, arborant de la peinture sur leur visage, portant le pagne et chiquant des feuilles de tabac. Mais les représentants du gouvernement, qui sont arrivés avant les médias dans le village, leur ont apporté des t-shirts pour qu’ils se couvrent.

Ils leur ont également donné des hamacs, des chaudrons, des pâtes et du manioc ainsi qu’un système de radiocommunication pour que les indigènes puissent communiquer avec les autorités en cas de problème.

Les Yanomami sont l’un des plus importants groupes indigènes à vivre de manière isolée dans l’Amazonie. Leur population est estimée à 30 000 individus répartis des deux côtés de la frontière entre le Venezuela et le Brésil.

Ils ont souvent lutté contre les employés des mines d’or brésiliennes, qui traversent la frontière, détruisent la végétation et contaminent l’eau avec du mercure. Mais les porte-parole de l’armée vénézuélienne ont affirmé que les patrouilles n’avaient trouvé aucune trace de mineurs dans la région.

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