à 18h23 HAE, le 9 septembre 2012.
IROTATHERI, Venezuela – Les représentants du gouvernement du Venezuela et des journalistes enquêtant sur le présumé massacre survenu dans un village indigène isolé de la jungle amazonienne n’ont découvert aucun signe de violence lors d’une visite dans la communauté.
Les habitants d’Irotatheri, qui appartiennent au peuple Yanomami, ont déclaré par le truchement d’un guide servant d’interprète qu’il n’y avait pas eu de violence. Caracas a envoyé des reporters sur place par hélicoptère vendredi à la suite après qu’un groupe indigène eut soutenu qu’une tuerie avait eu lieu dans le village.
Le mois dernier, les leaders de l’Organisation Horonami Yanomami avaient publié un communiqué disant que des gens d’une localité voisine avaient visité Irotatheri au début du mois de juillet et rapporté un massacre dont l’ampleur n’était pas connue.
Les visiteurs avaient attribué le carnage à des travailleurs d’une mine d’or brésilienne.
Selon les autorités vénézuéliennes, une quarantaine de personnes vivent dans le village constitué de huttes et situé à environ 19 km de la frontière entre le Venezuela et le Brésil.