Les Jeux Olympiques de Vancouver approchent, pour les sportifs… comme pour les entrepreneurs. Vous êtes chef d’entreprise au Canada: comment tirer votre épingle du jeu? Cette question a fait l’objet de deux ateliers donnés la semaine passée au Toronto Board of Trade et organisés notamment par le RDÉE (Réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario).
Pour Line Robert, consultante engagée pour l’occasion, l’objectif de son atelier était de montrer au public que les JO peuvent être une source d’occasions d’affaires. Et puis, précise-t-elle, «au-delà des JO, cela peut pousser les gens à penser à d’autres opportunités, à de nouvelles perspectives».
L’atelier a présenté à l’auditoire plusieurs éléments utiles. Premier constat: l’économie de Colombie Britannique est en surchauffe: beaucoup d’entreprises sont tellement occupées qu’elles ne pourront répondre à la demande. Conclusion: il y a des occasions d’affaires pour les entreprises du reste du Canada.
Autre chose à savoir: les appels d’offre du COVAN (le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2010 à Vancouver) ont quelques particularités. Si les organismes publics ont souvent tendance à privilégier les entreprises offrant leurs services au moindre prix, le COVAN souhaite avant tout de la qualité: tout doit marcher tout de suite, aucun retard n’est admissible.
Outre une performance irréprochable des produits et services, des objectifs de durabilité entrent en ligne de compte: la performance environnementale, la participation autochtone, l’inclusion sociale…sont autant de comportements éthiques qui feront privilégier un candidat plutôt qu’un autre.