Vancouver 2010: quand Jeux Olympiques riment avec business

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Publié 16/10/2007 par Aline Noguès

Les Jeux Olympiques de Vancouver approchent, pour les sportifs… comme pour les entrepreneurs. Vous êtes chef d’entreprise au Canada: comment tirer votre épingle du jeu? Cette question a fait l’objet de deux ateliers donnés la semaine passée au Toronto Board of Trade et organisés notamment par le RDÉE (Réseau de développement économique et d’employabilité de l’Ontario).

Pour Line Robert, consultante engagée pour l’occasion, l’objectif de son atelier était de montrer au public que les JO peuvent être une source d’occasions d’affaires. Et puis, précise-t-elle, «au-delà des JO, cela peut pousser les gens à penser à d’autres opportunités, à de nouvelles perspectives».

L’atelier a présenté à l’auditoire plusieurs éléments utiles. Premier constat: l’économie de Colombie Britannique est en surchauffe: beaucoup d’entreprises sont tellement occupées qu’elles ne pourront répondre à la demande. Conclusion: il y a des occasions d’affaires pour les entreprises du reste du Canada.

Autre chose à savoir: les appels d’offre du COVAN (le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2010 à Vancouver) ont quelques particularités. Si les organismes publics ont souvent tendance à privilégier les entreprises offrant leurs services au moindre prix, le COVAN souhaite avant tout de la qualité: tout doit marcher tout de suite, aucun retard n’est admissible.

Outre une performance irréprochable des produits et services, des objectifs de durabilité entrent en ligne de compte: la performance environnementale, la participation autochtone, l’inclusion sociale…sont autant de comportements éthiques qui feront privilégier un candidat plutôt qu’un autre.

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Et si vous ne remportez pas l’appel d’offres, ne baissez pas les bras! Le ou les heureux vainqueurs auront sûrement besoin de sous-traitants. Pourquoi ne seriez-vous pas l’un deux?

Pour Line Robert, participer aux JO peut-être une grande source de profits pour les entreprises. Cela peut leur permettre de passer d’un statut de petite entreprise à celui d’entreprise à caractère international. Cela peut aussi permettre de se donner une image de marque de qualité, d’augmenter sa crédibilité, ses prix… et de devenir plus confiant! Les JO peuvent être un tremplin dans la vie d’une entreprise.

Ces informations n’ont pas laissé le public de marbre. Si de nombreux participants s’étaient surtout déplacés par simple curiosité, sans y voir de rapport avec leur entreprise, certains ont pris conscience que les JO pouvaient réellement être une opportunité pour eux.

L’objectif est donc atteint, se réjouit Annie Dell, directrice régionale Centre-Sud-Ouest du RDÉE: «Vancouver, c’est loin, il faut montrer à nos entrepreneurs qu’ils peuvent travailler avec des plus gros, que tout est possible. Il faut aussi conscientiser nos francophones à d’autres possibilités en dehors de la province, pour qu’ils pensent à d’autres façons de faire, pour qu’ils soient moins timides sur le marché anglophone. On est francophones, compétents, on a de l’expertise, il faut que les gens y croient! Et je crois que de ce point de vue, cette rencontre a été un succès!»

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