Les élèves les plus sages, autrefois, recevaient une image. Aujourd’hui ce sont les écoles qui se cherchent une nouvelle image, à travers des campagnes de communication et de sensibilisation. Le Conseil catholique de district Centre-Sud (CSDCCS) s’allie pour la seconde année à l’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) et au Conseil ontarien des directions de l’éducation catholique (CODEC), pour mettre en valeur son système éducatif particulier.
L’école catholique de langue française, pour moi C1+, peut-on voir sur les affiches des écoles catholiques francophones de l’Ontario. Un message qui se veut moderne, avec une écriture SMS et une forme qui fait penser aux slogans publicitaires. Sur le fond, la campagne de l’éducation catholique en français mise sur les résultats de ses élèves et sur son encadrement.
L’exercice quotidien du christianisme dans l’apprentissage n’y est pas oublié. «La semaine de l’éducation catholique nous donne l’occasion de souligner le caractère unique de nos écoles catholiques de langue française, commente Adrien Lamoureux, président du CSDCCS. Les vertus chrétiennes pratiquées au quotidien, les excellents résultats obtenus par nos élèves et l’encadrement personnalisé que nous leur offrons sont des plus pour les parents qui choisissent nos écoles.»
Cet effort pour recruter de nouveaux enfants n’est pas isolé et s’insère dans la Semaine de l’éducation catholique. Cette campagne provinciale pour prêcher l’éducation par la religion a en fait été amorcée l’an dernier, et se renouvellera encore l’an prochain. Par ce programme qui s’étend sur trois ans, les conseils scolaires catholiques de langue française de l’Ontario espèrent bien convaincre les parents réticents.
Selon Carole Drouin, directrice générale de l’AFOCSC, les efforts de communication de l’an dernier auraient bien fonctionné: «On a reçu beaucoup de retours positifs, assure-t-elle. Il fallait occuper un espace public pour confirmer aux parents qu’ils ont fait le bon choix en nous confiant leurs enfants.» Une campagne de confirmation en interne, mais qui a aussi les yeux rivés vers l’extérieur. «Il ne faut pas se le cacher, ajoute Carole Drouin, c’est aussi un effort pour inciter les parents à inscrire leurs enfants chez nous.»