Que l’on pense aux étudiants et aux professeurs qui ont dû s’adapter aux cours virtuels, aux entrepreneurs qui ont dû fermer leur entreprise pendant deux mois, aux employés qui ont dû demander la prestation d’urgence du gouvernement fédéral ou aux travailleurs de première ligne qui doivent soigner les malades, la pandémie est devenue source de stress pour bien des Canadiens.
Selon certains experts, la santé mentale pourrait elle aussi faire les frais de la pandémie, entraînant dépression, anxiété et stress post-traumatique. Cette vague a peut-être même déjà commencé.
La directrice générale de la filiale montréalaise de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), Geneviève Fecteau, constate que les lignes d’aide reçoivent plus d’appels qu’en temps normal.
Bons services d’aide
Mme Fecteau se dit ravie de voir le gouvernement fédéral lutter pour la santé mentale en investissant dans des organismes communautaires et en réduisant le stress financier en offrant une prestation aux étudiants qui ne peuvent pas trouver d’emploi, aux employés licenciés et aux contractuels sans revenus.
Mais elle croit que le gouvernement devrait accorder les mêmes sommes en santé mentale qu’en santé physique, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.