Il y a deux ans, dans une longue conversation sur les changements climatiques dans ma page Facebook, un de mes amis est intervenu en demandant: «C’est quoi cette obsession?»
Sceptique de nature (c’est peut-être pour ça que je suis journaliste), les nouvelles sensationnelles, a fortiori les prédictions d’apocalypses, me paraissent toujours hautement suspectes.
Et depuis plus de 20 ans que je m’informe assidûment sur cet enjeu qui s’incruste dans les médias et les débats politiques, le catastrophisme climatique continue de me paraître très exagéré. «La fausse nouvelle la plus tenace du 21e siècle», ai-je déjà écrit.
Environnement et climat
Beaucoup de gens confondent environnement et climat. Comme nous avons un impact important sur l’environnement (pollution de l’air et de l’eau, épuisement des ressources, réduction des habitats naturels, etc.), ils s’imaginent que nous devons avoir le même impact sur le climat (la météo sur le long terme), ce qui n’est pas le cas.
Notre ajout de CO2 dans l’atmosphère est réel, mais ça reste un gaz rare, non toxique, dont l’effet sur les températures et les événements climatiques est probablement très faible (il y a de vifs débats là-dessus). En outre, le bilan du léger réchauffement observé depuis la révolution industrielle n’est pas que négatif.