Le 18 mars 2006, à Toronto, j’ai assisté à l’assemblée annuelle d’Égale Canada, organisme national qui représente la communauté gaie.
L’expérience fut très décevante, pour ne pas dire choquante. L’ordre du jour, le procès-verbal et le rapport annuel ont tous été distribués en anglais seulement. Le seul document bilingue était les états financiers préparés par une firme franco-ontarienne, Marcil, Lavallée et Loyer, que je félicite chaleureusement.
J’ai évidemment dénoncé l’unilinguisme d’Égale et j’ai fait remarquer que cette façon d’agir envoyait un message très négatif, à savoir que les francophones sont des membres de seconde classe.