À la vice-présidence, on retrouve Lise Routhier-Boudreau, présidente de la fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA). Elle se réjouit d’ailleurs de voir la naissance d’une telle institution qui selon elle, ne peut qu’être un plus pour les francophones de tout le pays: «C’est l’occasion de renforcer nos liens avec les francophones de toute l’Amérique et c’est une tribune exceptionnelle pour nous, pour faire connaître la vitalité des communautés francophones et acadienne et partager nos ressources. Je suis vraiment heureuse de constater que les membres sont représentatifs de la francophonie des Amériques.»
Mais en composant un conseil d’administration venu des quatre coins de la francophonie, ne risque-t-on pas de créer des tiraillements entre des groupes voulant chacun tirer leur épingle du jeu? «Ce n’est pas du tout l’esprit de départ! se défend Jean-Louis Roy, président du conseil d’administration. Au contraire, chacun nous fait connaître ce qui se fait déjà ici ou là et nous fait part de ses idées.»
Pour mener à bien ses actions, le Centre de la francophonie des Amériques agira grâce à plusieurs leviers d’actions. Tandis que son siège social (2 côte de la Fabrique à Québec) proposera un parcours d’interprétation aux visiteurs, sa vitrine électronique – son site Internet – servira de lieu de rassemblement virtuel pour tous les francophones et francophiles des Amériques qui ne se connaissent pas encore.
Grâce à des ententes de partenariat, des contenus pertinents seront rendus accessibles autour de thèmes rassembleurs. Des partenariats ont d’ores et déjà été signés avec l’Association des universités de la francophonie canadienne, l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française, la Fédération culturelle canadienne-française, la Fédération des familles souches du Québec et la Fondation de l’entrepreneurship. Et pour la suite, le président du Centre est confiant: «il ne s’agit que d’une première liste, dans un an, nous aurons 300 partenaires!»
Le portail contiendra également un ensemble de textes présentant différentes perspectives de la francophonie. «Une partie de la dynamique du Centre dépendra de nos partenaires qui auront à se mettre en contact pour collaborer les uns avec les autres, explique Jean-Louis Roy. Mais bien sûr, le Centre proposera aussi des initiatives pour permettre à tout ce monde de se rencontrer.»