Ce n’est pas un article qu’il faudrait écrire pour couvrir ce sujet, mais tout un livre, tant sont nombreux les cas qui entrent dans l’une ou l’autre de ces catégories. Et l’on a même l’impression, en parcourant les documents qui en parlent, que ces cas se multiplient depuis quelques années, à moins que ce ne soit un meilleur traitement médiatique. Nous nous contenterons de donner ici quelques exemples récents, qui parlent d’eux-mêmes.
Différentes catégories
Il faut donc au départ distinguer différentes catégories qui rythment la danse évanescente, résurgente ou surprenante qui voit valser des tableaux comme valsent au vent les feuilles d’automne. Il y a des tableaux que l’on découvre un beau jour dans les réserves des musées, qui se révèlent des œuvres d’un maître et non celles d’un élève ou une simple copie.
On peut faire entrer dans la même catégorie des tableaux inconnus ou non localisés, que des collectionneurs privés font connaître ou authentifier. Car dans ces deux cas, un laborieux travail d’experts est nécessaire pour attacher un nom à une œuvre.
Il y a les tableaux volés dans des musées ou chez des particuliers. On peut d’ailleurs s’étonner de l’apparente facilité avec laquelle ces vols se produisent, bien qu’il existe des dispositifs technologiques de protection, mais non encore installés, ils coûtent cher -ou non- en fonction.
Et un beau jour, 3 semaines, 5 ans, 10 ans ou plus après leur disparition, les services de police spécialisés les retrouvent ou ils réapparaissent fortuitement ici ou là, dans une vente ou chez un antiquaire.