Une Nuit Blanche pour réécrire le futur

Ce samedi 30 septembre

«Speaking to the Moon», une installation au 100 rue King Ouest, fait partie de «Vie sur Neebahgeezi : un engagement lumineux».
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Publié 27/09/2017 par Laurie Humbert

Ce samedi 30 septembre, du coucher au lever du soleil, Toronto ne dormira pas.

Toute la nuit, pour l’édition 2017 de la Nuit Blanche, différents lieux emblématiques de notre ville seront transformés par des artistes du monde entier sur le thème Beaucoup de futurs possibles à travers quatre grandes expositions et plusieurs installations gratuites totalisant 90 projets artistiques au centre-ville.

Ainsi, place Nathan Phillips, les passants pourront déambuler à travers les 21 structures du projet Monument to the Century of Revolutions du commissaire d’exposition Nato Thompson.

Les artistes rappelleront à travers leurs œuvres les révolutions politiques emblématiques du 20e siècle, comme l’année 1968 à Paris, ou l’année 1959 à Cuba, mais aussi d’autres sujets plus vastes comme l’immigration à Toronto, ou l’oppression des foules.

LAL, présentera, place Nathan Phillips, une playlist sur l'histoire des Migrants et des Premières Nations
Le duo LAL, qui réalisera une playlist sur l’histoire des migrants et des Premières Nations.

À Queen’s Park et aux alentours, la commissaire d’exposition Barbara Fischer et une quarantaine d’artistes de Toronto et d’ailleurs exploreront le thème Taking to the Streets.

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Musique, sculpture, son et lumière, tous les sens devront être en éveil à l’Ouest du centre-ville, pour aborder à travers l’art, la culture de la prise de possession de la rue par le peuple.

Placeholder: Automobile iteration III, performance at Theater Der Welt, Mannheim, DE, 2014 Photo: Christian Kleiner
Le projet Automobiles pour l’exposition Descendre dans la rue, ici photographié lors d’une performance en 2013.

Life on Neebahgeezis; A Luminous Engagement, c’est le défi que s’est donné la commissaire Maria Hupfield à travers cinq projets réalisés par une dizaine d’artistes.

En langage de la Première Nation Anishinaabe, «Neebahgeezi» signifie la Lune. Cette exposition sera un hommage et une interprétation du titre Life on Mars de David Bowie, selon la culture Anishinaabe.

Elle sera localisée sur la rue Bay entre le croisement avec les rues Albert et King, jusqu’au croisement entre la rue Queen et l’Avenue University.

Serpent People de la Compagnie Aanmitaagzi sera au croisement des rues Albert et James
Serpent People de la Compagnie de théâtre Aanmitaagzi, sera au croisement des rues Albert et James.

Enfin, l’exposition Calculating Upon the Unforeseen de Clara Halperm prendra place sur la rue Dundas Ouest entre le Musée des beaux-arts de l’Ontario et la place Yonge-Dundas.

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Six artistes représenteront, à travers leurs projets, différents futurs possibles, comme une mission étrangère imaginée par Cédric Bomford et Verena Kaminiarz dans leur œuvre Embassy (Dundas West et Chestnut).

Embassy, une mission étrangère imaginaire prendra place au croisement des rue Dundas West et Chestnut
Embassy, une mission étrangère imaginaire, prendra place au croisement des rue Dundas Ouest et Chestnut, ici réalisée en 2010 à Berlin

Des institutions artistiques de Toronto ouvriront elles aussi leur portes toute la nuit pour présenter des expositions comme le projet Look: Forward du Musée des beaux-arts de l’Ontario, ou encore le Fly By Night 2017 de l’hôtel Gladstone Hotel.

Enfin, une série de projets indépendants se déploiera à travers le centre-ville, comme le Disturbing Graffiti, au 1420 Graffiti Alley.

Illustration du projet Disturbing Graffiti
Illustration du projet Disturbing Graffiti, Graffiti Alley

Tous les projets sont décrits sur le site de la Nuit Blanche 2017, où vous pourrez également trouver une carte interactive de l’évènement.

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