En plus d’être un lobby politique, la jeune Coalition des Noir.e.s francophones de l’Ontario (CNFO) — fondée en novembre 2019 et qui a tenu son premier événement public le 1er août – veut regrouper l’essentiel des organismes fondés par des Noir.e.s francophones et des associations de pays d’origine africaine ou de nations noires (Congo, Haïti, etc.).
Et «nous devons plus que jamais renforcer notre mission de services et unir nos efforts pour travailler ensemble pour bannir le racisme», a rappelé d’entrée de jeu la présidente Julie Lutete.
La mort tragique de l’Afro-Américain George Floyd et la pandémie de CoViD-19, qui affecte davantage les communautés plus vulnérables, ont été évoquées par la présidente pour illustrer le racisme «systémique» rencontré dans la société canadienne comme ailleurs.
Quant à savoir si la CNFO s’est fixé un nombre quelconque d’adhérents pour sa première année, Mme Lutete ne risque pas un chiffre. «Je ne pourrais pas vous dire combien nous voulons avoir comme membre, mais tous sont les bienvenus.»
Rassembler tout le monde
Le bédéiste Body Ngoy d’Ottawa a martelé l’importance de «créer une nouvelle structure qui représente tout le monde», faisant référence à l’échec de la dernière tentative d’un regroupement noir avec l’Union Provinciale des Minorités Raciales Ethnoculturelles Francophone de l’Ontario (UP-MREF), «un projet inachevé» selon l’artiste.