Alice (Alice Taglioni) est une jeune pharmacienne célibataire vivant à Paris. De famille aisée, elle s’est réfugiée dans le monde de Woody Allen, dont elle a accroché un portrait géant sans sa chambre. Elle lui parle, lui confie ses questionnements et lui demande conseil pour avancer dans la vie. Ses parents, qui s’inquiètent de la voir sans compagnon, essaient par tous les moyens de lui trouver un amoureux, mais elle ne semble pas attirée par les jeunes hommes que lui présentent les membres de sa famille.
Lors d’un diner, elle rencontre Victor (Patrick Bruel), un expert en sécurité, qui, loin des clichés habituels, ne la voit pas comme la parfaite épouse, mais comme une femme ordinaire. La romance commence à naître entre les deux personnages.
De manière un peu enfantine, les deux vont tisser une relation qui n’appartient qu’à eux, malgré le fait que sa famille tente de les rapprocher encore plus.
Plusieurs revirements de situation tiennent le public en haleine, mais on regrettera les ficelles de l’intrigue qui semblent un peu grosses par moment. Sophie Lellouche, réalisatrice et scénariste du film, a décidé de faire un long-métrage rapide, un peu plus d’une heure, qui manque parfois de recul. Certaines scènes ou passages auraient mérité qu’on s’y attarde plus longuement. Le film est tenu à bout de bras par la performance d’Alice Taglioni qui joue un rôle qui lui sied à merveille, celui de la femme qui a tout pour elle, mais qui refuse les règles du jeu et recherche le bonheur simple, loin des préoccupations de classe et rang que sa famille tente de lui imposer. Patrick Bruel est par contre décevant dans son rôle de réparateur poseur d’alarme qui a lui aussi voulu changer de vie.
À bicyclette, il est moins tranchant que dans un bolide de luxe. Il parvient cependant à séduire Alice grâce à sa simplicité.